Inspirés par l'Escargot
Cela fait longtemps que nous n’avons pas partagé nos aventures car en arrivant dans le Diois le rythme de notre voyage à évolué. Aujourd’hui, nous donnons un second souffle au site et nous avons à coeur de partager toutes les aventures qui se sont déroulée dans cet Escargot. Ce lieu nous aura boulversé, beaucoup appris et énormément fait vibrer !
Nous étions à Luc-en-Diois, et plus précisément dans l’attente de la reprise du chantier de cette maison magnifique qui nous avait abrité pendant un gros orage. Petit à petit revenaient les protagonistes du chantier et notamment Sophie et Étienne. Sophie, la propriétaire de cette bâtisse nous acceuilla avec grand plaisir dans cette folle aventure qu’est la construction de sa maison. Elle ne pouvait être présente tout le temps avec nous et malgré ces obligations, elle avait la délicate attention de venir nous préparer le repas du midi chaque jour. Sa spécialité, pleine de couleurs, de goût et d’odeur. Des repas divins qui ponctuent parfaitement la journée de travail.
Étienne quant à lui était le chef d’orchestre. Responsable du chantier, il organisait le chantier à sa manière. Il nous indiquait les tâches à faire en nous prodiguant quelques conseils. Par la suite il nous invitait à expérimenter, et à s’approprier les techniques.
Pour l’aider sur chantier, il était accompagné par deux autres professionnels, Dany que nous avions rencontré en arrivant, Salem un architecte qui aime mettre la main à la pâte et bien sûr, toute une ribambelle de volontaires.
Petit à petit, on se familiarise avec les techniques de construction parfois peu conventionnelles mais des plus amusantes.
On partageait notre quotidien avec en moyenne une quinzaine de personnes, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Tous ensemble nous bâtissons ce que les gens du coin appellent l’escargot cette belle maison en forme de spirale.
Le chantier avançait bien, les journées étaient chaudes et la Drôme nous offrait de superbes pauses pour se rafraîchir.
Le weekend, alors que le chantier se mettait en pause, nous ne ralentissons pas le rythme pour autant. C’était l’occasion de faire connaissance avec la région du Diois. Des randos magnifiques pendant la journée et des fêtes variées pour la soirée. A chaque soirée son ambiance, roda de samba, musique africaine, bal folk, soirée dub… et j’en passe. Une diversité culturelle qui faisait passer le temps à toute allure.
Dans ce cadre idyllique, entouré de merveilleuses personnes, nous n’étions pas totalement dans notre assiette. La pseudo sédentarité que nous retrouvions pour ces quelques semaines nous avait replongé dans de vieilles failles. Psychologiquement nous étions amenés à se confronter à des sujets que nous avions laissés derrière nous en partant à vélo. Quelque part nous les avions fui en pensant que ce changement de vie nous permettrait de passer outre. Cependant, et vous devez bien le savoir, on ne peut pas fuir qui nous sommes réellement et c’est ici au côté de l’escargot et de tous les bons moments qui l’accompagnent que la vie nous invite à l’introspection, à comprendre et travailler sur nous même afin d’accueillir cette partie de nous, qui nous bloque sur notre chemin depuis longtemps.
Aspirer par la magie entraînante de l’escargot, nous n’avions pas vu passer les trois semaines que nous pensions passer ici. Nous réalisons petit à petit qu’il va bientôt être temps de continuer l’aventure. Début octobre, nous décidons de reprendre la route avec le weekend qui approche.
Facile à dire, mais nous n’étions pas au bout de nos surprises. Comme pour notre arrivée, un orage frappe la région. Impossible de reprendre la route à vélo, on repousse alors notre départ au lundi ou la météo devrait se calmer. Cet orage, en plus de nous avoir fait décaler notre départ, aura amené avec lui l’automne et les premières fraîcheur dimanche soir la nuit descend jusqu’à 1°
Autant vous dire qu’au lundi matin nous ne sommes pas sur de prendre la route, passer des nuits aussi fraîches en hamac ? Non merci ! Mais alors que faisons nous, l’hiver s’annonce et nous n’avons toujours aucun plan …